Tout savoir sur les différentes valeurs d’une maison
Pour fixer la valeur de votre maison, les critères varient suivant la géométrie. Elle est variable en fonction de l’expertise réalisée par le courtier qui a l’intention de la vendre ou d’une institution bancaire prête à investir ou encore un chasseur immobilier missionné par un acheteur potentiel.
Il est important que vous, le propriétaire ait une brève idée objective de cette estimation. Ce guide vous donne des informations complètes sur les différentes valeurs d’une maison.
Les certifications officielles
Un notaire pense que la valeur du marché d’habitation se définit par une comparaison avec un autre immobilier de la même catégorie situé dans le même périmètre. Il faut donc avoir en main une base de données mise à jour et assez imposante. Les exceptions doivent être supprimées ou pondérées.
Après cette première estimation, plusieurs caractéristiques sont tenues en compte pour valoriser ou dévaloriser le bien en question, notamment les certifications officielles. Les certifications obligatoires peuvent être délivrées par un cabinet de géomètre.
Les experts en conseil immobilier sont assez dubitatifs sur cette pratique puisque l’inspection ne semble pas être « destructive ». Plusieurs points doivent être abordés comme la possession des plans et du cahier de charges du projet de construction. La conformité des différentes installations comme l’isolation et le chauffage entre autres.
Il faut s’abstenir de passer par les certifications mises au rabais sur Internet, car leur estimation ne se trouve pas tellement fiable. Répondre à un questionnaire en ligne et passer quelques coups de téléphone ou de faire une visite éphémère de l’habitation à vendre n’est pas recommandé.
Les différentes valeurs de votre habitation
La valeur d’une habitation est définie par la charte internationale de la Royal Institution of Chartered Surveyors ou RICS : il s’agit « du montant estimé pour lequel la maison est susceptible de s’échanger à la date d’évaluation entre un acheteur consentant et un vendeur consentant dans des conditions de concurrence normales après une commercialisation adéquate, les parties agissantes, chacune, en toute connaissance de cause, avec prudence et sans contrainte. »
Pour le compte, il faut éviter la confusion entre les notions de coût demandé et/ou reçu et « valeur de marché » d’une demeure. Généralement, les experts belges ainsi que les géomètres-experts estiment que cette définition internationale semble être trop théorique. Pourtant, c’est la bonne base pour vendre sa maison à un prix raisonnable. Le vendeur ou l’acheteur peut se faire des bénéfices à partir du delta entre le prix reçu et la valeur de marché de l’immobilier en question.
Théoriquement, votre maison peut avoir différentes valeurs, à savoir :
- la valeur de nantissement : dans le cas d’une vente forcée pour permettre aux établissements bancaires de faire une estimation du risque qu’ils encourent en cas de financement ;
- la valeur d’assurance : dans le cas d’un nouveau bâtiment ou une reconstruction. Les assureurs l’estiment pour définir les primes des RC incendie ;
- la valeur réelle ou le fair-value, un point intéressant pour les investisseurs et les évaluateurs. Le calcul se base sur la valeur à neuf de la maison diminuée de la dépréciation due aux environnements externes et internes de l’habitation ;
- la valeur vénale ou valeur de marché.