L’insomnie est un trouble qui touche 1 Français sur 5. Parmi ces patients, 9 % souffrent d’une forme sévère de cette pathologie. Le traitement passe par différents paliers. Pour certains chanceux, les remèdes de grand-mère peuvent suffire. Il y a aussi ceux qui ont besoin de prise en charge médicamenteuse voire une hospitalisation.
Les remèdes de grand-mère contre l’insomnie
En effet, la musique constitue une excellente manière pour sombrer dans les bras de Morphée. Les anciens ont trouvé une multitude de solutions naturelles contre le trouble du sommeil. Un verre de lait chaud avant de se coucher peut aider. Cet aliment calme les nerfs. La camomille procure également cette même sensation de bienséance. Cette plante a le mérite de favoriser l’endormissement tout comme la verveine, la valériane ainsi que le tilleul. Ces remèdes sont à boire sous forme d’infusion, 30 minutes avant d’aller au lit. Les feuilles d’ortie et l’extrait de lavande constituent également une solution naturelle efficace. Les spécialistes du bien-être recommandent de manger sobrement le soir. Il faut réduire les quantités sans pour autant trop s’affamer. Un apport suffisant en vitamine B peut annihiler la nervosité. Ce nutriment dissipe les effets de la fatigue accumulée pendant toute la journée.
Des traitements médicamenteux du trouble du sommeil
Les somnifères peuvent être envisagés en dernier recours contre l’insomnie. L’administration de ces médicaments doit cependant rester limitée dans le temps. Il n’est pas question d’intégrer un traitement chimique dans les habitudes de l’organisme. L’accoutumance peut entraîner d’autres problèmes encore plus sévères. Les médecins prescrivent des anxiolytiques pour une durée de 2 à 3 semaines au maximum. Ils recommandent des produits pharmaceutiques avec des dérivées de benzodiazépine. Ces molécules réduisent la nervosité. Les principes actifs permettent de rester serein pendant l’endormissement et tout sommeil. Apparu dans les années 60, le valium (diazépam) est un traitement d’attaque qui calme de manière presque instantanée chez les patients les plus agités. Comme pour la plupart des somnifères classiques, il entraîne la somnolence. Des solutions sans benzodiazépine sont présentes sur le marché. À l’instar du zaléplon, ces produits montrent moins d’efficacité et d’effets secondaires. Une tout autre catégorie à base de mélatonine est également prescrite. Elle imite l’action de l’hormone de l’endormissement.
D’autres approches à ne pas négliger
Une personne souffrant d’insomnie chronique doit se faire ausculter par un médecin. Ce professionnel de la santé doit déterminer si le problème vient d’une maladie sous-jacente. Certaines pathologies hépatiques affectent le sommeil. Les troubles psychologiques peuvent occasionner des soucis d’endormissement. Il faudra les prendre en charge, notamment par une thérapie. Les praticiens donnent des conseils sur le mode de vie. Ils avancent aussi des approches plus efficaces pour gérer le stress. Les exercices physiques suffisants aident à mieux se reposer le soir. Certaines disciplines sont particulièrement recommandées. C’est le cas de la nation et de la course. Enfin, les médecines alternatives ont porté leurs fruits. Les massages relaxants, l’homéopathie ainsi que l’acupuncteur sont conseillés pour éviter les médicaments chimiques. L’autohypnose montre des preuves d’efficacité en un temps record. Les techniques s’apprennent par des stages ou des ateliers.